Santé
Malgré un consensus médical international sur le sujet du TDAH, régulièrement, des psychologues Français interviennent dans les médias pour mettre en doute l'existence de ce trouble invalidant. Et culpabilisent les parents incapables, à leurs yeux, de s'occuper correctement de ces enfants. Ils les accusent régulièrement d'être eux-mêmes à l'origine de ces troubles. Comment s'explique cette spécificité hexagonale chez les psys ? « Marianne » fait le point.
Désunion des droites
Jordan Bardella a écarté toute alliance avec Reconquête! pour les législatives en raison des « invectives » d'Éric Zemmour à l'égard du RN. Selon Marion Maréchal, ce dernier mettrait, en retour, la victoire du « camp national » en péril en présentant des candidats face à ceux du parti lepéniste. Conséquence : l'intéressé a annoncé l'exclusion de l'ex-députée FN, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu.
Essuyer les plâtres
"Ça leur bouffe un temps énorme" : le défi des élections législatives pour les secrétaires de mairie
L'art de la com
Prix de l’électricité : quand Le Maire déguise en geste tarifaire… une hausse de taxe
Entretien
Benjamin Morel : "Si le RN gagne, le président peut nommer qui il veut à Matignon, mais…"
Sortie en salles
Dans son coup d’essai, la cinéaste bosniaque Una Gunjak suit à la trace une très jeune fille qui prétend être enceinte pour impressionner ses copines. Cette fiction étonnante sur la féminité, l’adolescence et le désir d’intégration révèle le talent d’une réalisatrice à surveiller de près.
L'art de la com
Ce mardi 11 juin, le ministre de l'Économie a annoncé que « la facture d'électricité baissera de 10 à 15 % » en février 2025. Une promesse à peu de frais : le reflux viendrait de l’évolution des prix de marché, et non pas d’un geste du gouvernement… qui prévoit au contraire d’augmenter les taxes.
Entretien
Dissolution : cohabitation, ressaisissement de la majorité, blocage parlementaire ? Benjamin Morel, politologue, universitaire et auteur de « La France en miettes » (Cerf), analyse les perspectives à venir à l'issue des élections législatives à venir.
Le portrait crashé
Daubes et chefs-d’œuvre
Editos, humeurs, médiologie, tribunes, entretiens et débats...
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale au soir des européennes, Macron a désormais trois semaines pour escamoter les débats, faire jouer les logiques d’appareil, torpiller ses adversaires, détruire et contempler le champ de ruines, estime Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Le penseur de la France périphérique n’est guère surpris par l'explosion du vote pour le Rassemblement national aux dernières élections européennes. Selon lui, la dynamique du RN ne repose pas sur ses capacités à convaincre, encore moins à guider les masses mais au contraire à s’adapter, à se laisser porter par ce mouvement existentiel français.
« À l’orée de la vie d’étudiant qui vous attend, on est souvent fiers de vous : on vous a vus grandir, évoluer, persévérer. Croyez en vous, accrochez-vous, ne laissez jamais les autres vous décourager » écrit Audrey Jougla, professeure de philosophie dans un lycée à Nantes et chroniqueuse pour « Marianne ».
Politologue, auteur des récents « Faut-il désespérer de la gauche » (Textuel) et « Les élus déclassés ? » (PUF), observateur avisé et attentif de l'évolution électorale de la gauche, Rémi Lefebvre expose enjeux du séisme de la dissolution de l'Assemblée nationale pour cette dernière.
Quelles vont être les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée ce 9 juin par Emmanuel Macron, et quelle stratégie se cache derrière cette décision ? Selon Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, le président se comporte de la même manière que le Rassemblement national (RN) qu'il prétend pourtant combattre, acculant tous les acteurs politiques à l'improvisation, plongeant le pays dans une grande confusion, et ce, à la veille des jeux Olympiques.
Au lendemain d'un triple vote en Belgique ce dimanche 9 juin (car outre les européennes, les Belges votaient pour les législatives et les régionales), notre chroniqueuse Nadia Geerts revient sur une campagne locale elle aussi perturbée par la guerre dans la bande de Gaza. Elle se penche sur un sondage explorant l'état des marqueurs de l'antisémitisme dans la population.
Le paysage politique a été complètement bouleversé entre les premières élections européennes de 1979 et celles d'aujourd'hui, rappelle notre chroniqueur. Jérôme Leroy se souvient d'une époque où la gauche recueillait plus de 50 % des suffrages et l'extrême droite plafonnait à 1 %.
Miroir cathodique
Vous êtes un inconditionnel du JT de TF1 ? Il y a quasi une chance sur deux que vous votiez RN. Vous écoutez tous les jours France Inter et vous trouvez ce Raphaël Glucksmann vachement bien ? C’est normal. Grâce à notre sondage Ifop – « Marianne » sur les habitudes médiatiques des électeurs du 9 juin, vous apprendrez qu’il n’est pas anodin de lire « le Monde », de regarder « C à vous » ou d’écouter RMC.
Emilien Hertement leLe portrait crashé
Volontiers provocateur, l’intellectuel ne fait que trop rarement preuve de nuance ou de distance critique par rapport aux avancées technologiques, auxquelles il voue presque un culte.
Kévin Boucaud-Victoire leÉdito
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale au soir des européennes, Macron a désormais trois semaines pour escamoter les débats, faire jouer les logiques d’appareil, torpiller ses adversaires, détruire et contempler le champ de ruines, estime Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Natacha Polony leBrèves
Et aussi… Hollande qui envisageait de proposer un tandem à Glucksmann. Chaque semaine, « Marianne » vous fait la liste de toutes ces infos navrantes ou drôles, dont nous avons pris le parti de rire.
Marianne leLe match
Le départ du PSG de l'international tricolore et les imbroglios familiaux du petit-fils d'Élisabeth II ont alimenté la presse pendant de longues semaines. Deux spectacles aussi navrants que difficiles à départager.
Lucas Planavergne leConfidentiel
Que se passe-t-il dans les coulisses des partis après la soirée électorale des européennes ? « Marianne » laisse traîner ses oreilles. Au menu : un surnom pour Valérie ; chez LR, on sort les couteaux.
Le service Politique de Marianne leRetour du refoulé
Les formations politiques favorables au « non » lors du référendum de 2005 ont remporté la majorité des suffrages ce 9 juin aux européennes. À la faveur du vote RN mais aussi de LFI et du PCF. Depuis presque vingt ans, les crises à l'échelle européenne se succèdent et expliquent largement le déclin des partisans fédéralistes.
Franck Dedieu leLes dessous des cartes
Et de six ! Après de Gaulle, Mitterrand et Chirac, Macron vient d’actionner cette prérogative présidentielle de résilier en cours de route le mandat des députés. Mais toutes les dissolutions ne se ressemblent pas.
Franck Dedieu leMedia-tics
La soirée se déroulait parfaitement, c’est-à-dire semblable à toutes les précédentes, alternant éléments de langage et accusations de l’adversaire de faire le jeu du RN. Puis Macron a décidé, pour la première fois depuis sept ans, de dire un truc important.
Samuel Piquet leConfidentiel
Un rapport du Cour des comptes se désolait de la vulnérabilité de certaines applications utilisées par la Société des grands projets pour réaliser le réseau du Grand Paris Express en 2022. Pire, la plupart d'entre elles ont continué à être employées jusqu'à cette année, comme un logiciel de gestion particulièrement problématique, et dont le remplacement est toujours en cours.
Emmanuel Lévy et Vanessa Ratignier leHistoire politique
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les partis de gauche ont rapidement bâti un « Front populaire » en vue des législatives anticipées, en référence à un moment de notre histoire qui a laissé un si beau souvenir à leur famille politique... Mais qui demeure abondamment décrié à droite. L'occasion pour « Marianne » de dissiper les idées reçues autour de la grande alliance lancée par Léon Blum en 1936.
Reportage
À Orléans, Jordan Bardella (RN) est arrivé en tête des européennes, à un cheveu de Raphaël Glucksmann (PS). Si, parmi les électeurs sociaux-démocrates locaux, certains hésitent à glisser un bulletin Renaissance aux législatives, la grande majorité de ceux rencontrés assure que leur vote à l'union de la gauche. Et tant pis s’ils ne portent pas LFI en haute estime – le « risque » est trop grand face au Rassemblement national. Reportage.
Le front de la Somme
François Ruffin rêve du « Front populaire » depuis au moins 2019. Il l'avait expliqué dans les colonnes de « Marianne » à la sortie de son livre « Il est où le bonheur ». Retour sur un rêve d'union des gauches qui vient de loin, et semble enfin se réaliser... sous son autorité ?
Disparition
L'icône des années soixante est morte ce 11 juin 2024 à l'âge de 80 ans. Aussi bien dans la musique que dans la mode, la chanteuse au ton sincère et mélancolique s'est élevée au rang de référence pop universelle.
Courez-y !
Et aussi… la « comédie épicurienne et anticonformiste » de Bruno Podalydès. « Marianne » fait le point sur ce qu'il ne faut pas rater du côté de la culture cette semaine.
Confirmation
Un exploit pour Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien : son parti d'extrême droite, Frères d'Italie, a battu son propre record en effectuant un score de 29 % aux européennes. Soit trois points de plus qu’aux législatives de 2022.
